Je suis originaire de Normandie, mes racines sont Italiennes.
Cette longue traversée que je vis depuis mon premier souffle.
Et vous savez quoi ? C’est vrai qu’il y a presque un certain confort à rester là-dedans. On attire l’attention, les regards, la compassion. On espère que les autres vont comprendre, nous plaindre, nous soutenir. On se nourrit de leur gestes, leurs regards, des dits et des non-dits, on s’y accroche pour rester dans notre vérité, carburant de notre vie. Et dans ce chaos intérieur, un faux calme s’installe. Un mirage ou il fait bon vivre.
On croit qu’on est plus fort, qu’on est réparé, qu’on est aimé, qu’on est prêt à affronter le monde et ce que la vie nous balance.
Et puis un jour… il suffit d’une goutte, d’un courant d’air et le mur s’effondre.
Et là, on se retrouve face à tout ce que l’on avait mis de côté, volontairement ou non. Ce que l’on avait balayé sous le tapis de notre inconscient. Le sol se dérobe et on chute inexorablement.
Ce jour-là, est née Aria.
C’est drôle… ou pas. Chacun verra.
Mais avant que le Covid ne vienne bouleverser nos vies, le pseudo derrière lequel je me cachais, c’était : virus dangereux. Oui, oui vous lisez bien
Et puis, un jour j’ai réalisé que la première lettre de mon nom, suivie des trois premières lettres de mes prénoms — dans l’ordre exact de l’état civil — formaient un mot, un nom. ARIA
Et là, tout a pris un sens…
Je suis Aria.