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Je suis originaire de Normandie, mes racines sont Italiennes.

On vit tous, au fil de notre vie, des événements perçus comme des épreuves dont certaines nous mettent à terre. Comme si la vie, l’univers, le karma, appelez ça comme vous voulez, vous avait mis dans sa ligne de mire. On tombe, on s’effondre, on se lamente. On hait les autres et souvent soi-même.
On culpabilise les autres et souvent peu, soi-même. On se victimise, parce qu’au fond on n’a jamais demandé à vivre cela. On ne la pas demandé, on le permet par nos conditionnements. J’ai traversé tant de désert, assoiffée d’amour, de mots, de gestes. Car parfois ceux que l’on attend, ceux que l’on espère, n’arrivent jamais.

Cette longue traversée que je vis depuis mon premier souffle.

Et vous savez quoi ? C’est vrai qu’il y a presque un certain confort à rester là-dedans. On attire l’attention, les regards, la compassion. On espère que les autres vont comprendre, nous plaindre, nous soutenir. On se nourrit de leur gestes, leurs regards, des dits et des non-dits, on s’y accroche pour rester dans notre vérité, carburant de notre vie. Et dans ce chaos intérieur, un faux calme s’installe. Un mirage ou il fait bon vivre.

Mais derrière ce mirage… doucement… un mur se dresse.
Un mur de sable, comme une carapace.

On croit qu’on est plus fort, qu’on est réparé, qu’on est aimé, qu’on est prêt à affronter le monde et ce que la vie nous balance.

Et puis un jour… il suffit d’une goutte, d’un courant d’air et le mur s’effondre.

Et là, on se retrouve face à tout ce que l’on avait mis de côté, volontairement ou non. Ce que l’on avait balayé sous le tapis de notre inconscient. Le sol se dérobe et on chute inexorablement.

Deux choix alors s’offrent nous. Se laisser tomber pour de bon ou choisir cette fois-ci de construire soi-même ce mur. Un mur conscient, solide, vivant.
Celui qui devient notre refuge, notre cocon, notre antre, notre ancre. Celui où l’on pourra renaître, celui qui nous aidera à nous réparer.
Celui où on aura plus le choix que de se regarder en face.
Pour moi, ce jour-là… c’était 2020.
L’année du confinement.
L’année de l’effondrement.
L’année de la rencontre.

Ce jour-là, est née Aria.

C’est drôle… ou pas. Chacun verra.

Mais avant que le Covid ne vienne bouleverser nos vies, le pseudo derrière lequel je me cachais, c’était : virus dangereux. Oui, oui vous lisez bien

Quand j’ai pris conscience de ça pendant le confinement, j’ai été… déstabilisée. Perplexe.
Une intuition ? Une prémonition ? Va savoir … :D

Et puis, un jour j’ai réalisé que la première lettre de mon nom, suivie des trois premières lettres de mes prénoms — dans l’ordre exact de l’état civil — formaient un mot, un nom. ARIA

Et là, tout a pris un sens…

Aria.
L’air, en italien.
L’Italie, mes racines.
Aria, cet air que l’on respire.
Celui qu’on prend à la naissance, ce tout premier souffle.
L’air qui nous entoure, qui nous porte.
Léger, frais, chaud… parfois lourd, très lourd. Toutes ces nuances comme nos états d’être.
Et puis Aria, c’est aussi un chant.
Un air qui s’élève.
Une voie qui se libère.
Une voix, qui se fraie enfin son chemin.
C’est de là qu’est né l’Air d’Aria, mon site.
Un espace où je partage mon chemin, mes compréhensions, mes vérités.
Parce que, même si ce parcours est le mien, peut-être résonnera-t-il en quelqu’un d’autre. Et si, à travers ces mots, je peux mettre un peu d’espoir, de lumière pour simplement dire que quoi que l’on vive il y a une encore une porte à ouvrir… alors tout ça prend encore plus de sens.

Je suis Aria.

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